Le SCFP réagit aux résultats de l’élection québécoise

Denis Bolduc, président du SCFP-Québec. Photo archives SCFP

En ce lendemain d’élection, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) félicite le chef de la Coalition avenir Québec et nouveau premier ministre du Québec, François Legault.

« Notre syndicat n’a pas toujours été d’accord avec M. Legault, mais nous reconnaissons aujourd’hui sa victoire et nous espérons qu’avec son équipe, il gouvernera dans l’intérêt de tous les Québécois, comme il l’a promis hier soir», a affirmé Denis Bolduc, président du SCFP-Québec.

Le SFCP souhaite que le nouveau gouvernement aille de l’avant avec certaines de ses propositions phares, comme la réforme électorale ainsi que les réinvestissements en santé et en éducation. « Face au cynisme ambiant, la meilleure réponse du gouvernement Legault serait de rapidement montrer ses couleurs dans ces dossiers », d’ajouter Denis Bolduc.

De son côté, le syndicat continuera son travail sur les enjeux qui lui sont chers et défendra sans relâche les droits de l’ensemble des travailleurs et travailleuses du Québec.

« Nous allons poursuivre la promotion du salaire minimum à 15 $, continuer à réclamer un régime d’assurance médicaments universel et nous ferons ce qu’il faut afin de protéger nos services publics », ajoute M. Bolduc.

Comptant près de 116 000 membres au Québec, le SCFP est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

Toujours là pour vous

L’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) lance sa campagne « Toujours là pour vous » qui met en évidence le fait que les fonctionnaires fédéraux continuent d’offrir les services publics malgré les problèmes de paie causés par le système Phénix. Nous vous demandons de contribuer à faire circuler largement la nouvelle pétition des fonctionnaires fédéraux qui demandent le règlement définitif de la catastrophe créée par les dysfonctionnements du système de paie Phénix :    http://toujourslapourvous.ca/

Reconduction de la convention collective à l’Université Laval de Québec

Le Conseil d’administration de l’Université Laval a adopté, le 26 septembre 2018, l’entente de principe reconduisant la convention collective du personnel de soutien (SEUL-SCFP-2500) jusqu’au 31 mars 2020. Une augmentation salariale de 1,5 % sera accordée au 1er avril 2019.

Le président du syndicat, Luc Brouillette, estime que cette reconduction de l’entente, qui avait permis un retour au travail après une grève de sept semaines, permettra également de reconstruire les relations de travail et mettra la table pour des négociations sous de meilleurs hospices. Cette reconduction met donc un point final après un dur conflit à l’Université Laval.

Le SEUL-SCFP 2500 représente 1922 personnes provenant des groupes métier, bureau et technique. Pour le groupe métier, il s’agit donc de plombiers, de menuisiers et d’électriciens. En ce qui a trait au groupe bureau, nous comptons le personnel de bureau, soit les secrétaires, les agents de gestion des études et le personnel à l’admission; tandis que les techniciens en informatique, de laboratoire, de recherche et d’administration forment le groupe technique.

Les employés de l’UQAM fêtent la rentrée et le début des négociations

Zuruba était sur place pour animer la fête

Presque 600 salariés de l’UQAM ont accepté l’invitation du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM) de participer à une fête qui lance le début des rondes de négociations pour un nouveau contrat de travail. « Quel été chaud nous avons eu cette année. En sera-t-il de même pour cet automne ? La négociation du renouvellement de notre convention collective sera au centre de nos activités syndicales. Les rencontres avec l’employeur débuteront sous peu et l’équipe de négociation est prête. Nous sommes optimistes et déterminés à mener à bon port notre convention collective » a déclaré la présidente du Syndicat, Louisa Cordeiro.

À cette image, le lancement de la négociation s’est fait sur un ton positif et festif. Les membres du SEEUQAM sont visiblement mobilisés derrière leur comité de négociations et le rassemblement d’aujourd’hui le rappelle clairement à la direction.

Le comité de négociation du SEUQAM (et Pierre-Paul St-Onge)

« Nous sommes fiers de notre apport à notre communauté académique et mous espérons avoir le même respect de la part des gestionnaires à la table de négociations » d’ajouter la présidente.

La dernière convention collective est venue à échéance le 31 mai 2017.

Le SEUQAM représente 1880 employé-e-s de soutien dans une des universités les plus importantes du Québec.

Une coalition de syndicats lance une campagne pré-électorale pour rappeler les dommages causés par les libéraux et les dégâts promis par la CAQ

La CAQ et les libéraux, « c’est du pareil au même…on mérite mieux », lance une coalition de syndicats dans une campagne d’affichage pré-électorale en vue des élections provinciales de cet automne.

« Le Parti libéral a fait reculer la qualité de vie des québécois ces dernières années et la CAQ promet de faire pire. C’est notre devoir et notre droit comme organisations de rappeler les dommages causés aux travailleurs et aux services publics par les politiques libérales d’austérité qui ont été appuyées par la CAQ », déclare la coalition syndicale.

 Dans la santé et les services sociaux, par exemple, le bilan des réformes Barrette-Couillard est désastreux. Les compressions successives et la centralisation à outrance ont gravement affaibli le réseau.

Le règne libéral a aussi accéléré l’effritement du réseau public d’éducation du Québec. Ces quatre dernières années, le Québec est allé de crise en crise. Des services aux élèves en difficulté ou de la salubrité des écoles sont que des exemples des dommages causés ces dernières années.

 « En quelque sorte, ces deux partis sont interchangeables. On ne compte plus les candidats qui sont passés de la CAQ aux libéraux et inversement. Quel changement promettons-nous?  Cette campagne ne dit pas pour qui voter, mais bien pour qui ne pas voter», ajoute la coalition de syndicats.

Des milliers de pancartes électorales seront posées à partir de ce soir dans quatre circonscriptions de la province. Ces circonscriptions sont : Taschereau dans la région de Québec, Pointe-aux-Trembles dans la région de Montréal, Roberval dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et Saint-Jérôme dans les Laurentides.

D’autres circonscriptions sont aussi ciblées et la coalition en dévoilera les noms dans les deux prochaines semaines. La campagne prendra aussi d’autres formes… à suivre.

La coalition inclut le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat des métallos, le Syndicat canadien des employées et employés professionnels et de bureau(SEPB), l’Association Internationale des Machinistes et des Travailleurs de l’Aérospatiale (AIMTA), l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le Syndicat québécois des employées et employés de services (SQEES).

Le SCFP se réjouit de la victoire majeure en matière d’équité salariale obtenue en Cour Suprême au nom de milliers de Québécoises

Dans une décision rendue aujourd’hui, la Cour Suprême du Canada a donné raison au SCFP et à ses alliés en déclarant inconstitutionnels les amendements à la loi québécoise sur l’équité salariale apportés par le gouvernement libéral en 2009, car ils portent atteinte au droit à l’égalité des femmes.

Le plus haut tribunal au pays a retenu les arguments présentés par le SCFP selon lesquels la rétroactivité au regard du maintien de l’équité salariale ainsi que l’accès à l’information pour les salariées doivent être garantis par la loi.

« C’est une victoire majeure pour des dizaines de milliers de femmes du Québec. La Cour suprême du Canada reconnaît en effet que la réforme de la loi sur l’équité libérale imposée par les libéraux légitimait dans les faits le refus d’accorder aux femmes une rémunération liée à la valeur de leur emploi, un droit dont jouissent pourtant les hommes. Heureusement, cette vision rétrograde des libéraux québécois a été finalement battue en brèche après neuf années d’attente inutile », a déclaré le président national du SCFP, Mark Hancock.

« C’est une décision qui énonce clairement que l’équité salariale est un droit fondamental. La Cour suprême reconnaît que la discrimination systémique affecte encore aujourd’hui la rémunération des femmes. Il faut que ça cesse et, en ce sens, la décision d’aujourd’hui constitue une immense avancée », a ajouté le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury.

La Cour Suprême a confirmé la décision rendue par la Cour d’appel du Québec en octobre 2016. Le SCFP et ses alliés syndicaux et communautaires avaient alors obtenu gain de cause. La Cour d’appel avait jugé que la réforme de la loi sur l’équité salariale entreprise par les libéraux en 2009 était inconstitutionnelle, car elle portait atteinte au droit à l’égalité des femmes en emploi.

Cette réforme supprimait en effet les ajustements rétroactifs de maintien de l’équité salariale. La cour a statué que l’absence de rétroactivité permettait aux employeurs de verser des salaires discriminatoires pendant des périodes successives allant jusqu’à cinq ans. De plus, la Loi sur l’équité salariale empêchait les salariées de faire valoir leurs droits. Malheureusement, le gouvernement Couillard s’était ensuite adressé à la Cour suprême pour contester cette décision favorable aux femmes du Québec.

Rappelons que la loi sur l’équité salariale a été adoptée il y a plus de vingt ans. Elle a été revendiquée haut et fort par les femmes et les organisations syndicales. Celle-ci a pour objectif d’enrayer la discrimination systémique fondée sur le sexe à l’égard des personnes qui occupent des emplois dans des catégories à prédominance féminine. Cette loi oblige tous les employeurs de 10 salariés et plus à implanter l’équité salariale dans leur entreprise.

Le SCFP dénonce les pratiques inhumaines de l’Université de Montréal

Le SCFP a lancé ce matin une campagne publicitaire pour dénoncer les pratiques inhumaines du Service des ressources humaines de l’Université de Montréal qui, de manière immorale, met un terme au lien d’emploi de gens qui se retrouvent en congé maladie long terme.

Alors que l’Université de Montréal apparaît de nouveau en 2018 dans le palmarès annuel Forbes des 300 meilleurs employeurs au Canada (61e position), le président du SCFP au Québec, Denis Bolduc, se désole du fait que cette même université ne se soucie guère que ses propres employés seront à la merci des compagnies d’assurance ou poussé vers l’aide sociale.

« C’est complètement inhumain cette façon de faire de l’Université de Montréal. Tout ça en contravention avec la convention collective dûment négociée. C’est indigne de la réputation de cette auguste institution », de déclarer Denis Bolduc.

Cette campagne, qui se décline en trois volets (affiches, journaux et médias sociaux), interpelle directement le recteur de l’Université de Montréal, M. Guy Breton, et l’invite à agir pour corriger la situation.

« Il y a quelque chose d’inhumain aux Ressources humaines de l’Université de Montréal. Qu’allez-vous faire, Monsieur le Recteur ? », lit-on dans la publicité.

Cette campagne menée au nom des trois syndicats SCFP de l’Université de Montréal succède à une précédente campagne de tous les syndicats d’employés de l’Université dénonçant les nombreuses attaques de l’institution sur les conditions de travail de ses employés et sa tolérance envers des pratiques de gestion jugées inacceptables qui alimentent, dans bien des cas, un climat de travail malsain.