Les salariés de l’ENAP entérinent une nouvelle convention collective

Réunis en assemblée générale mardi dernier, les salariés de l’École nationale d’administration publique (ENAP), regroupés dans la section locale SCFP 4574, ont entériné à 98 % une entente pour une nouvelle convention collective d’une durée de quatre ans. Ces travailleuses et travailleurs sont employés au siège social de l’ENAP, à Québec.

« Le contrat de travail s’échelonne entre 2016 et 2020. Une nouvelle structure salariale a été implantée à partir du 1er juin 2016, ce qui représente une augmentation de 8,2 % de la masse salariale à laquelle s’ajoutent les augmentations salariales consenties par le gouvernement du Québec, soit 1,75% et 2,00% ainsi qu’un montant forfaitaire de 275$», d’expliquer Eric-Jan Zubrzycki conseiller syndical du SCFP.

Parmi les autres principaux gains, on note l’amélioration des primes; celle du soir est dorénavant à 15 %, et celle de nuit, à 25 %, alors que ces dernières étaient; auparavant, à valeur nominale, soit à 0,94 $ de l’heure.

« Au niveau de la sécurité d’emploi, mentionnons qu’un plancher d’emploi a été implanté et protège 70 % du personnel régulier. La définition du personnel temporaire a aussi été resserrée afin que ce soit plus limitatif», d’ajouter Eric-Jan Zubrzycki.

De plus, le nouveau contrat permet une plus grande mobilité des employés au sein de l’organisation avec la modification de la notion de poste. De plus, la prime d’indemnité de cessation d’emploi a été augmentée de 6 mois, passant à un maximum de 12 mois, soit un mois par année de service.

Les employés du secteur universitaire minés par la détresse psychologique

Cette étude, préparée par Julie Cloutier, professeure à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG UQAM) et Sabrina Pellerin, étudiante au doctorat à l’ESG UQAM, a été présentée ce matin aux délégués du secteur universitaire du SCFP dans le cadre de leur congrès bisannuel dont le thème est « Un milieu de travail sain, on y tient! » Photo SCFP

Une étude commandée par le Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) démontre qu’un grand nombre d’employés travaillant dans les universités souffrent de détresse psychologique. Cette dernière relève d’un problème de santé mentale qui fait référence à un état psychologique pénible caractérisé par l’anxiété et la dépression.

Cette étude, préparée par Julie Cloutier, professeure à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG UQAM) et Sabrina Pellerin, étudiante au doctorat à l’ESG UQAM, a été présentée ce matin aux délégués du secteur universitaire du SCFP dans le cadre de leur congrès bisannuel dont le thème est « Un milieu de travail sain, on y tient! »

La population étudiée était constituée des 9154 membres du SCFP-Québec occupant un emploi dans onze établissements du secteur universitaire. Tous ont été invités à participer à l’étude. De ce nombre, 921 participants ont dûment rempli les deux questionnaires.

Alors qu’au Québec, selon les données de 2016 de l’Institut de la statistique du Québec, 29 % des travailleurs souffrent de détresse psychologique, on apprend dans cette étude qu’actuellement 53,4 % des employés non enseignant des universités éprouvent de la détresse psychologique, ce qui représente 12,5 points de pourcentage de plus qu’il y a 10 ans. Aussi, environ le tiers des employés (29,6 %) rencontre des problèmes de conciliation travail-famille.

Les compressions budgétaires des dernières années et la réduction du personnel sont les principales causes de la détresse psychologique des employés du secteur universitaire.

« Ce que cette étude nous dit, c’est que ce sont les employés de soutien qui ont accusé les contrecoups des compressions budgétaires. Alors que l’on a vu le nombre d’étudiants et de professeurs augmenter substantiellement, on a assisté en même temps à une réduction du nombre d’employés de soutien. Pas étonnant que ces derniers souffrent de détresse psychologique », a déclaré Carole Neill, présidente du CPSU.

Toujours selon cette dernière, si le gouvernement désire que les universités atteignent leurs objectifs, il faudra qu’il augmente rapidement le nombre de postes d’employés de soutien.

Le SCFP réagit aux résultats de l’élection québécoise

Denis Bolduc, président du SCFP-Québec. Photo archives SCFP

En ce lendemain d’élection, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) félicite le chef de la Coalition avenir Québec et nouveau premier ministre du Québec, François Legault.

« Notre syndicat n’a pas toujours été d’accord avec M. Legault, mais nous reconnaissons aujourd’hui sa victoire et nous espérons qu’avec son équipe, il gouvernera dans l’intérêt de tous les Québécois, comme il l’a promis hier soir», a affirmé Denis Bolduc, président du SCFP-Québec.

Le SFCP souhaite que le nouveau gouvernement aille de l’avant avec certaines de ses propositions phares, comme la réforme électorale ainsi que les réinvestissements en santé et en éducation. « Face au cynisme ambiant, la meilleure réponse du gouvernement Legault serait de rapidement montrer ses couleurs dans ces dossiers », d’ajouter Denis Bolduc.

De son côté, le syndicat continuera son travail sur les enjeux qui lui sont chers et défendra sans relâche les droits de l’ensemble des travailleurs et travailleuses du Québec.

« Nous allons poursuivre la promotion du salaire minimum à 15 $, continuer à réclamer un régime d’assurance médicaments universel et nous ferons ce qu’il faut afin de protéger nos services publics », ajoute M. Bolduc.

Comptant près de 116 000 membres au Québec, le SCFP est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

Toujours là pour vous

L’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) lance sa campagne « Toujours là pour vous » qui met en évidence le fait que les fonctionnaires fédéraux continuent d’offrir les services publics malgré les problèmes de paie causés par le système Phénix. Nous vous demandons de contribuer à faire circuler largement la nouvelle pétition des fonctionnaires fédéraux qui demandent le règlement définitif de la catastrophe créée par les dysfonctionnements du système de paie Phénix :    http://toujourslapourvous.ca/

Reconduction de la convention collective à l’Université Laval de Québec

Le Conseil d’administration de l’Université Laval a adopté, le 26 septembre 2018, l’entente de principe reconduisant la convention collective du personnel de soutien (SEUL-SCFP-2500) jusqu’au 31 mars 2020. Une augmentation salariale de 1,5 % sera accordée au 1er avril 2019.

Le président du syndicat, Luc Brouillette, estime que cette reconduction de l’entente, qui avait permis un retour au travail après une grève de sept semaines, permettra également de reconstruire les relations de travail et mettra la table pour des négociations sous de meilleurs hospices. Cette reconduction met donc un point final après un dur conflit à l’Université Laval.

Le SEUL-SCFP 2500 représente 1922 personnes provenant des groupes métier, bureau et technique. Pour le groupe métier, il s’agit donc de plombiers, de menuisiers et d’électriciens. En ce qui a trait au groupe bureau, nous comptons le personnel de bureau, soit les secrétaires, les agents de gestion des études et le personnel à l’admission; tandis que les techniciens en informatique, de laboratoire, de recherche et d’administration forment le groupe technique.

Les employés de l’UQAM fêtent la rentrée et le début des négociations

Zuruba était sur place pour animer la fête

Presque 600 salariés de l’UQAM ont accepté l’invitation du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM) de participer à une fête qui lance le début des rondes de négociations pour un nouveau contrat de travail. « Quel été chaud nous avons eu cette année. En sera-t-il de même pour cet automne ? La négociation du renouvellement de notre convention collective sera au centre de nos activités syndicales. Les rencontres avec l’employeur débuteront sous peu et l’équipe de négociation est prête. Nous sommes optimistes et déterminés à mener à bon port notre convention collective » a déclaré la présidente du Syndicat, Louisa Cordeiro.

À cette image, le lancement de la négociation s’est fait sur un ton positif et festif. Les membres du SEEUQAM sont visiblement mobilisés derrière leur comité de négociations et le rassemblement d’aujourd’hui le rappelle clairement à la direction.

Le comité de négociation du SEUQAM (et Pierre-Paul St-Onge)

« Nous sommes fiers de notre apport à notre communauté académique et mous espérons avoir le même respect de la part des gestionnaires à la table de négociations » d’ajouter la présidente.

La dernière convention collective est venue à échéance le 31 mai 2017.

Le SEUQAM représente 1880 employé-e-s de soutien dans une des universités les plus importantes du Québec.

Une coalition de syndicats lance une campagne pré-électorale pour rappeler les dommages causés par les libéraux et les dégâts promis par la CAQ

La CAQ et les libéraux, « c’est du pareil au même…on mérite mieux », lance une coalition de syndicats dans une campagne d’affichage pré-électorale en vue des élections provinciales de cet automne.

« Le Parti libéral a fait reculer la qualité de vie des québécois ces dernières années et la CAQ promet de faire pire. C’est notre devoir et notre droit comme organisations de rappeler les dommages causés aux travailleurs et aux services publics par les politiques libérales d’austérité qui ont été appuyées par la CAQ », déclare la coalition syndicale.

 Dans la santé et les services sociaux, par exemple, le bilan des réformes Barrette-Couillard est désastreux. Les compressions successives et la centralisation à outrance ont gravement affaibli le réseau.

Le règne libéral a aussi accéléré l’effritement du réseau public d’éducation du Québec. Ces quatre dernières années, le Québec est allé de crise en crise. Des services aux élèves en difficulté ou de la salubrité des écoles sont que des exemples des dommages causés ces dernières années.

 « En quelque sorte, ces deux partis sont interchangeables. On ne compte plus les candidats qui sont passés de la CAQ aux libéraux et inversement. Quel changement promettons-nous?  Cette campagne ne dit pas pour qui voter, mais bien pour qui ne pas voter», ajoute la coalition de syndicats.

Des milliers de pancartes électorales seront posées à partir de ce soir dans quatre circonscriptions de la province. Ces circonscriptions sont : Taschereau dans la région de Québec, Pointe-aux-Trembles dans la région de Montréal, Roberval dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et Saint-Jérôme dans les Laurentides.

D’autres circonscriptions sont aussi ciblées et la coalition en dévoilera les noms dans les deux prochaines semaines. La campagne prendra aussi d’autres formes… à suivre.

La coalition inclut le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat des métallos, le Syndicat canadien des employées et employés professionnels et de bureau(SEPB), l’Association Internationale des Machinistes et des Travailleurs de l’Aérospatiale (AIMTA), l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le Syndicat québécois des employées et employés de services (SQEES).