Ce mardi à Victoriaville s’est ouvert le 19e congrès du Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) du SCFP qui représente 10 500 membres, principalement des employés de soutien.
Sous le thème « Même en 2016 » les congressistes discutent et débattent de plusieurs enjeux qui touchent ces salariés moins connus de ce secteur névralgique.
« Vous avez raison de vouloir vous organiser pour mieux faire comprendre ce que vous faites tous les jours et donc ce qui rend possible l’éducation dans nos institutions. Que ce soit au niveau clérical, sécuritaire, salutaire ou en appui à l’éducation, sans le personnel de soutien, le système ne tournerait pas rond », a déclaré Denis Bolduc, président du SCFP-Québec.
Les travailleurs de personnel de soutien ont goûté aux compressions drastiques du gouvernement libéral rendant leurs tâches d’autant plus difficiles.
« J’admire votre professionnalisme et votre détermination, mais on ne peut pas toujours faire plus avec moins. Les usagers du système d’éducation vont payer le prix, paient le prix et c’est inacceptable !», d’ajouter le président.
Les congressistes ont aussi discuté des risques liés à la privatisation dans le secteur, des négociations des régimes de retraite ainsi que de question de santé liée à la surcharge de travail.
Le congrès biannuel se termine ce vendredi.