Le Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) du SCFP se réjouit de la création officielle, le 5 décembre, du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie. Pour ce regroupement de quelque 10,000 employés des universités du Québec, il s’agit d’une étape clé de la concrétisation des réformes entreprises dans la foulée du Sommet sur l’enseignement supérieur.
«Le processus de constitution juridique du ministère a été laborieux, mais nous nous réjouissons du dénouement de cet automne. Le gouvernement et l’ensemble des parlementaires ont accordé au dossier l’attention qu’il mérite. C’est un excellent signal pour l’aboutissement des travaux découlant du Sommet sur l’enseignement supérieur», a indiqué Carole Neill, présidente du CPSU-SCFP.
Pour la suite de ces travaux, le CPSU va s’intéresser particulièrement à la création et à la composition du Conseil national des universités ainsi qu’à l’adoption de la loi-cadre.
«Le Sommet a permis de reconnaître l’apport du personnel de soutien à la qualité de l’enseignement. Nous comptons maintenant officialiser cette reconnaissance. Il est temps que les employés de soutien puissent siéger aux instances décisionnelles des universités, comme membres à part entière et non comme simples observateurs», a conclu Mme Neill.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 10,000 membres dans les universités, principalement des employés de soutien