Qu’est-ce que le CPSU?

Le Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) est le plus important regroupement d’employés des universités au Québec à l’intérieur des 10 secteurs du SCFP-Québec. Dix-neuf sections locales composent le CPSU et chacune des affiliations à cette instance représentative du secteur universitaire est volontaire. Fort d’un peu plus de 11 000 membres, il regroupe la très vaste majorité du personnel professionnel, technique, métier, bureau, des chargés d’encadrement et chargés de cours au Québec.

L’objectif de ce regroupement est de constituer au sein même du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) un poids politique dans le but de mieux défendre les intérêts des membres que nous représentons. Réunies en comité de liaison deux à trois fois par année, les personnes déléguées discutent de différents sujets concernant le secteur. D’autres sujets d’actualités, sous forme de thématiques, y sont également traités.

Les membres du Bureau sont:

  • Annie Trottier, présidente (SCFP 7498 SEESUS)
  • Francis Vallée, vice-président (SCFP 7498 SEESUS)
  • François Laplante-Lévesque, vice-président (SCFP 1294 SEUQAM)
  • Carole Carbonneau, trésorière (SCFP 2500 SEUL)
  • Yannick Tremblay, secrétaire (SCFP 1186 SEEUM)
  • Julie Brault, coordonnatrice

Nos représentantes et représentants au Conseil Général SCFP-Québec:

  • Annie Trottier, SCFP 7498 SEESUS (présidente du CPSU)
  • Carole Carbonneau,  SCFP 2500 SEUL
  • Lucie Lorrain, SCFP 2661 SCC UQTR
  • Yannick Tremblay, SCFP 1186 SEEUM)

Nos représentantes Conseil Général de la FTQ:

  • Annie Trottier, SCFP 7498 SEESUS (présidente du CPSU)
  • Lucie Lorrain, SCFP 2661 SCC UQTR

Résultats élections 2024

Présidence

Annie Trottier (SCFP 7498 SEESUS)  Élue

Vice-présidence (2 postes)

Francis Vallé (SCFP 7498 SEESUS) Élu

Francois Laplante-Lévesque (SCFP 1294 SEUQAM) Élu

Trésorerie

Carole Carbonneau (SCFP 2500 SEUL)  Élue

Secrétaire

Yannick Tremblay (SCFP 1186 SEEUM) Élu

Félicitations à tous!

Les salariés de l’ENAP entérinent une nouvelle convention collective

Réunis en assemblée générale mardi dernier, les salariés de l’École nationale d’administration publique (ENAP), regroupés dans la section locale SCFP 4574, ont entériné à 98 % une entente pour une nouvelle convention collective d’une durée de quatre ans. Ces travailleuses et travailleurs sont employés au siège social de l’ENAP, à Québec.

« Le contrat de travail s’échelonne entre 2016 et 2020. Une nouvelle structure salariale a été implantée à partir du 1er juin 2016, ce qui représente une augmentation de 8,2 % de la masse salariale à laquelle s’ajoutent les augmentations salariales consenties par le gouvernement du Québec, soit 1,75% et 2,00% ainsi qu’un montant forfaitaire de 275$», d’expliquer Eric-Jan Zubrzycki conseiller syndical du SCFP.

Parmi les autres principaux gains, on note l’amélioration des primes; celle du soir est dorénavant à 15 %, et celle de nuit, à 25 %, alors que ces dernières étaient; auparavant, à valeur nominale, soit à 0,94 $ de l’heure.

« Au niveau de la sécurité d’emploi, mentionnons qu’un plancher d’emploi a été implanté et protège 70 % du personnel régulier. La définition du personnel temporaire a aussi été resserrée afin que ce soit plus limitatif», d’ajouter Eric-Jan Zubrzycki.

De plus, le nouveau contrat permet une plus grande mobilité des employés au sein de l’organisation avec la modification de la notion de poste. De plus, la prime d’indemnité de cessation d’emploi a été augmentée de 6 mois, passant à un maximum de 12 mois, soit un mois par année de service.

Les employés du secteur universitaire minés par la détresse psychologique

Cette étude, préparée par Julie Cloutier, professeure à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG UQAM) et Sabrina Pellerin, étudiante au doctorat à l’ESG UQAM, a été présentée ce matin aux délégués du secteur universitaire du SCFP dans le cadre de leur congrès bisannuel dont le thème est « Un milieu de travail sain, on y tient! » Photo SCFP

Une étude commandée par le Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) démontre qu’un grand nombre d’employés travaillant dans les universités souffrent de détresse psychologique. Cette dernière relève d’un problème de santé mentale qui fait référence à un état psychologique pénible caractérisé par l’anxiété et la dépression.

Cette étude, préparée par Julie Cloutier, professeure à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG UQAM) et Sabrina Pellerin, étudiante au doctorat à l’ESG UQAM, a été présentée ce matin aux délégués du secteur universitaire du SCFP dans le cadre de leur congrès bisannuel dont le thème est « Un milieu de travail sain, on y tient! »

La population étudiée était constituée des 9154 membres du SCFP-Québec occupant un emploi dans onze établissements du secteur universitaire. Tous ont été invités à participer à l’étude. De ce nombre, 921 participants ont dûment rempli les deux questionnaires.

Alors qu’au Québec, selon les données de 2016 de l’Institut de la statistique du Québec, 29 % des travailleurs souffrent de détresse psychologique, on apprend dans cette étude qu’actuellement 53,4 % des employés non enseignant des universités éprouvent de la détresse psychologique, ce qui représente 12,5 points de pourcentage de plus qu’il y a 10 ans. Aussi, environ le tiers des employés (29,6 %) rencontre des problèmes de conciliation travail-famille.

Les compressions budgétaires des dernières années et la réduction du personnel sont les principales causes de la détresse psychologique des employés du secteur universitaire.

« Ce que cette étude nous dit, c’est que ce sont les employés de soutien qui ont accusé les contrecoups des compressions budgétaires. Alors que l’on a vu le nombre d’étudiants et de professeurs augmenter substantiellement, on a assisté en même temps à une réduction du nombre d’employés de soutien. Pas étonnant que ces derniers souffrent de détresse psychologique », a déclaré Carole Neill, présidente du CPSU.

Toujours selon cette dernière, si le gouvernement désire que les universités atteignent leurs objectifs, il faudra qu’il augmente rapidement le nombre de postes d’employés de soutien.